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Maquettes

La modélisation d’espaces et la création de maquettes font partie de ma formation scolaire.
Celle-ci représente un abris de plage imaginé pour Venice Beach, en Californie. Elle est vraiment celle que je préfère et dont je suis la plus fière ! Même si la réalisation de la sphère m’a donné beaucoup de fil à retordre. L’ensemble de la maquette est fabriqué à parti de papiers et bois récupérés, puis peint à la bombe argent pour donner à un effet métal. Vous reconnaîtrez facilement (du moins, j’espère), les palmiers californiens qui ont guidé mon inspiration et que j’ai ici déclinés et modernisés. 
J’ai également travaillé sur un projet d’aménagement visant à favoriser la pause sportive au travail. Un projet que j’ai appliqué aux locaux du journal Sud-Ouest, à Bordeaux, que j’avais eu l’occasion de visiter à plusieurs reprises.
J’aime le travail de précision et la minutie que nécessite la réalisation de maquettes. D’autant plus que le résultat final, avec pas mal de patience, est à la hauteur de ce que j’avais imaginé dans le petit fouillis de ma tête…

Création de masque

Voici deux autres créations qui résultent de ma formation scolaire. Pour la réalisation de ces masques, il nous était demandé de recourir à notre imagination (et vous savez comme la mienne peut être débordante…) et de rédiger l’histoire de chacune d’elles.
Pour le premier masque, je me suis référé à la mythologie grecque. Les aventures extraordinaires de ces dieux et déesses antiques me fascinent depuis que je suis toute petite et plus encore après les avoir étudiées durant mes années d’option latin-grec, au collège.
Le mythe de Déméter et Perséphone, vous vous souvenez ? Bon, au cas où… Demeter était la déesse de la la fertilité de la nature. Sa fille, Perséphone, a été enlevée par Hadès, dieu des enfers qui n’accepte de la lui rendre que six mois par an. Par vengeance, Déméter décide donc de rendre infertile la terre durant l’absence de sa fille. C’est ainsi que sont créées les saisons… Ce masque représente donc sur un même support les deux états de la terre ainsi que les deux facettes de la femme de caractère qu’est Déméter.
Quant au second masque, il puise son inspiration dans le contexte d’une société dystopique que j’ai imaginée, où les libertés n’existent plus, et dans laquelle le port du masque est obligatoire pour dissimuler toutes caractéristiques qui pourraient nous différencier. Dans cette société fictive, seuls trois profils de personnes sont identifiables, par les signes distinctifs que sont les oreilles, caractérisant la domination, les larmes, qui représentent la sensibilité, et les balances, symboles de la justice.
Après un an de « port du masque obligatoire », autant vous dire que ce sujet m’a particulièrement inspiré. Il m’a surtout permis d’affiner mes recherches sur les matériaux à employer : maillage métallique pour la forme du masque, traitement de la matière végétale, réalisation de galet imitation charbon, peinture, usage du textile… Et donc de travailler différentes techniques pour assembler chaque élément. 

Scène de genre

Objectif de ce travail personnel : transposer la notion de scène de genre dans le registre contemporain et en présenter la réalisation technique.
Je me suis référée d’une part aux fameuses Toile de Jouy et d’autre part, à la situation sanitaire actuelle, que je me suis amusée à tourner en dérision, tout en m’inspirant du Déjeuner sur l’herbe, de Claude Monet, où les personnages sont évidemment obligés de porter un masque dans l’espace public.
J’ai ensuite matérialisé cette scène de genre sur deux supports distincts. La première fait appel au travail de broderie d’une toile blanche que j’ai ensuite apposée sur le dossier d’un fauteuil bridge en cours de restauration.
Pour la seconde transposition, j’ai utilisé de grands carreaux de faïence blanche, de récupération, sur lesquels j’ai choisi de mettre en avant les masques portés par les personnages.
Ces deux transpositions donnent à une même scène de genre des ambiances singulières.

Création d’un motif de tapisserie murale

Pour ce travail scolaire, le sujet imposait de mettre en scène un animal et le style Art Déco. J’ai donc choisi le papillon, car cet insecte, souvent très coloré, évoque pour moi la beauté, la légèreté et la liberté. Pour mettre en valeur ses formes harmonieuses, j’ai délibérément choisi de le placer sur un fond aux motifs rayés, qui une fois dupliqués, créent un effet d’optique à la Vasarely.