Voici deux autres créations qui résultent de ma formation scolaire. Pour la réalisation de ces masques, il nous était demandé de recourir à notre imagination (et vous savez comme la mienne peut être débordante…) et de rédiger l’histoire de chacune d’elles.
Pour le premier masque, je me suis référé à la mythologie grecque. Les aventures extraordinaires de ces dieux et déesses antiques me fascinent depuis que je suis toute petite et plus encore après les avoir étudiées durant mes années d’option latin-grec, au collège.
Le mythe de Déméter et Perséphone, vous vous souvenez ? Bon, au cas où… Demeter était la déesse de la la fertilité de la nature. Sa fille, Perséphone, a été enlevée par Hadès, dieu des enfers qui n’accepte de la lui rendre que six mois par an. Par vengeance, Déméter décide donc de rendre infertile la terre durant l’absence de sa fille. C’est ainsi que sont créées les saisons… Ce masque représente donc sur un même support les deux états de la terre ainsi que les deux facettes de la femme de caractère qu’est Déméter.
Quant au second masque, il puise son inspiration dans le contexte d’une société dystopique que j’ai imaginée, où les libertés n’existent plus, et dans laquelle le port du masque est obligatoire pour dissimuler toutes caractéristiques qui pourraient nous différencier. Dans cette société fictive, seuls trois profils de personnes sont identifiables, par les signes distinctifs que sont les oreilles, caractérisant la domination, les larmes, qui représentent la sensibilité, et les balances, symboles de la justice.
Après un an de « port du masque obligatoire », autant vous dire que ce sujet m’a particulièrement inspiré. Il m’a surtout permis d’affiner mes recherches sur les matériaux à employer : maillage métallique pour la forme du masque, traitement de la matière végétale, réalisation de galet imitation charbon, peinture, usage du textile… Et donc de travailler différentes techniques pour assembler chaque élément.
